« Ne jamais désespérer de la miséricorde de Dieu » RB 4,74

Fragment de l'Icône de la miséricorde de Taizé
« Ne jamais désespérer de la miséricorde de Dieu » RB 4,74
- Une lente « dilatation du cœur » RB Prologue 49-
f. Jean-Luc,
Monastère bénédictin Sainte-Marie de Bouaké (Côte d’Ivoire)
Une immense espérance traverse toute la littérature monastique, elle est fondée sur une haute vision de l’homme créé à l’image de Dieu : l’homme, en sa nature, aspire à voir Dieu et à être uni à Lui. Rien ne saurait le détourner de cette vocation et la violence de son combat contre le mal et contre les passions relève de ce profond optimisme anthropologique.
La pensée de saint Jean Cassien (365-435) par exemple, telle qu’elle se dégage de l’ensemble de son corpus, peut être synthétisée à travers le thème de la « pureté du cœur » dont le désir ouvre l’homme à une immense espérance, celle d’entrevoir sur la terre le mystère de Dieu. La porte du ciel s’ouvre progressivement pour celui qui accepte de mener le combat spirituel, c’est-à-dire de prendre le chemin de la liberté intérieure (« Heureux les cœurs purs, ils verront Dieu » Mt 5, 8). L’enseignement de Cassien, sur ce point particulier, est consonant avec la pensée des Pères du Désert, avec celle de la vie d’Antoine ou encore avec l’enseignement de Macaire et d’Évagre.
Parce que la Règle de saint Benoît, comme la plupart des textes monastiques, ne peut pas se comprendre séparée de la tradition monastique, et qu’elle ne se présente pas comme une œuvre originale mais comme un écho d’une expérience qu’elle recueille, il eût convenu de commencer par présenter la théologie de l’espérance dans la tradition monastique antérieure au milieu du VIe siècle, et cela, afin de montrer comment Benoît recueille et ordonne les différents éléments de ces auteurs.
Il eût aussi convenu de montrer comment Benoît a chargé d’un poids cénobitique (communautaire), les valeurs anachorétiques, donnant ainsi – par le fait même – à la communauté un poids considérable sur la route de l’espérance.
La dimension d’un article ne saurait y suffire, nous nous limiterons ici à dégager la dynamique de la Règle qui permet au moine d’être un homme d’espérance. Nous montrerons comment l’espérance a partie liée avec l’ouverture du cœur, l’obéissance et l’humilité, et comment celles-ci sont même une condition pour vivre cet instrument de la vie spirituelle que propose Benoît : « Ne jamais désespérer de la miséricorde de Dieu » (RB 4, 74).
Dès le début du Prologue, Benoît place le moine devant son avenir, celui d’une liberté intérieure acquise au prix d’une longue patience et d’une longue persévérance dans le désir. Benoît s’adresse à un baptisé qui désire recouvrer sa liberté, mettre en œuvre la dynamique de son baptême, acquérir une sorte de connaturalité avec une loi qui ne lui ferait plus violence, celle de l’Évangile.
Un « retour à Dieu » pour une issue heureuse de la vie
Après avoir mis en place les fondements de la vie monastique, Benoît termine ainsi le prologue de sa Règle :
« Ne nous écartant jamais de son enseignement, persévérant en sa doctrine dans le monastère jusqu'à la mort, nous participerons par la patience aux souffrances du Christ pour être admis à partager son règne »[1].
La vie monastique doit être menée jusqu’au bout, et la longueur du chemin rend nécessaire la patience.
Cependant, la route monastique n'est pas envisagée par Benoît comme un chemin de croix quotidien. Il y a des joies, elles sont légitimes, certaines sont indicibles[2] ; il arrive donc que le chemin du moine - comme celui du baptisé- soit marqué par des étapes où le Royaume est anticipé[3]. Le baptisé qui entre au monastère est un sauvé. La vie n'est donc pas tragique, elle est tout au plus peineuse : c'est un chemin.
Benoît, dans le Prologue de sa Règle, déclare vouloir « fonder une école du service du Seigneur » ; dans cette école, le moine apprend à devenir un « disciple » qui recherche la présence de Dieu à travers l’expérience du quotidien.
Il modifie le texte qu’il utilise amplement, celui de la Règle du Maître (RM),lorsqu’il écrit que le fait de chercher Dieu est un « retour à celui dont nous a éloigné la paresse de la désobéissance »[4]. La Règle du Maître parlait « d’aller à Dieu » ; Benoît, lui, parle de retourner à Dieu. Ce retour est désigné comme un « travail »[5]. Au chapitre 68 de sa Règle, la mise en œuvre de ce « labeur » fait l'objet, de la part de celui qui s'engage dans la vie monastique, d'un vœu de « conversion »et d’un vœu de stabilité ; pour Benoît il n'est pas trop d'une vie pour changer de vie, c'est-à-dire pour revenir à Dieu.
Affirmer que le temps du moine, le temps du chrétien, est un « retour à Dieu », c'est confesser que le temps du baptisé a son origine en Dieu. Benoît situe l'origine de l'homme dans la main de Dieu. C'est là une bonne nouvelle, celle de l’origine divine de l’homme, restaurée par la grâce baptismale. Le combat du moine pour retourner à Celui qui l'appelle au souvenir de son baptême pour s’engager à faire mémoire de son origine, est un combat heureux, même s'il est rude. Le moine « milite » pour « le Seigneur Christ, le vrai Roi »[6], celui-là même qui a remporté la victoire.
En d’autres termes, l'homme qui cherche Dieu ne sait peut-être pas où Dieu le mènera, mais il sait d'où il vient. Sa vie s'origine dans la mort et la résurrection du Christ. Le dernier verset du prologue[7] – « Nous participerons par la patience aux souffrances du Christ pour être admis à partager son règne » – rattache bel et bien la quête du moine au Mystère Pascal. Celui qui entre dans cette démarche de conversion passe avec le Christ de la mort à la vie.
Regardons maintenant, de quelle manière les lieux et les moyens pour trouver et garder la présence de Dieu, pour vivre ce retour à Lui, sont aussi les lieux et les moyens où s'exerce l’épreuve du moine, ce qui devrait nous conduire à parler de l'obéissance et de l'ouverture du cœur.
Le concret de la vie comme le lieu de la conversion
Ce qui intéresse Benoît, ce n'est pas de fixer au moine un idéal inaccessible, de tracer un chemin de conversion par le biais du sentiment de culpabilité ou de la conscience pénitente, mais de mettre en place une école d'humanité. Il souhaite « ne rien imposer de dur ou de pénible »[8]. L'institution monastique ne doit pas être un vêtement mal ajusté qui ne « colle » pas à la nature humaine. Il sait cependant que « pour corriger les vices et préserver la charité, la raison et l'équité proposeront quelques légères contraintes »[9].
Benoît distingue la nature de l'homme et les vices de l'homme : l'abbé « haïra les vices et il aimera les frères »[10]. Il a une trop haute conception de l'hommepour assimiler le frère à la faute commise. Ce n'est pas la nature humaine qui fait souffrir, mais les déformations provoquées par le péché. Cette « correction des vices » s'opère sur le terrain même de la vie. Observons à ce sujet l'attitude de Benoît vis-à-vis du frère fautif.
Les chapitres 23 à 30 de la Règle correspondent à ce qu'il est convenu d'appeler le « code pénitentiel ». Saint Benoît y distingue l'aveu, l'excommunication et l'exclusion. Il n'y a pas dans la Règle une liste de péchés graves[11]. Une faute légère qui n'a rien en soi de peccamineux, comme casser ou perdre quelque chose, doit être avouée et reconnue ; si ce n'est pas le cas, le frère commet alors un « péché grave » : il est privé de communion et du repas avec les frères. Il mange seul, il prie seul et il travaille seul ; c'est alors l'excommunication.
Lorsque le moine fautif refuse de comprendre le message de l'excommunication, il est alors exclu. Pourquoi continuer à garder ce frère puisqu'il refuse de se convertir ?
Nous ne sommes pas ici dans le registre de la morale, mais dans celui de la vérité avec soi-même. Le travail mal fait, le retard continuel, la maladresse disent quelque chose de soi … Le moine se rend incapable d'unité intérieure lorsqu'il refuse de prêter attention à sa vie, à son comportement. L'essentiel n'est pas de déterminer la gravité ou la responsabilité de la faute, ou même sa responsabilité profonde. Il est de se convertir, de reconnaître qu'il y a dysharmonie et brisure en soi comme avec les frères. Benoît se situe dans le réel, c'est-à-dire au-delà d'une législation, là où tout acte humain a son importance parce qu'il a des incidences.
En attirant l'attention du disciple sur la vie, sur le travail et pas seulement sur ce qui concerne la « conduite morale », Benoît invite le moine à prendre conscience d’une absence d'unité, d'une incohérence entre le projet spirituel et l'acte posé. Celui, dont la vie ne « colle » pas avec le réel, fera émerger – dans l'humilité dit saint Benoît – les raisons profondes de cette inadéquation. Peu à peu, par et dans la vie vécue sous le regard de Dieu, l'histoire personnelle que Dieu purifie et guérit refait surface.
Obéissance et humilité chez Benoît
La démarche monastique implique l'obéissance. Elle n'est pas une tradition plus ou moins superfétatoire qui s'ajouterait de l'extérieur aux exigences baptismales, mais la condition pour faire la volonté de Dieu, c'est-à-dire pour vivre une démarche de conversion, une maïeutique qui suppose un guide.
Toute la Règle est émaillée de références au mot ou à l'idée d'obéissance. L'obéissance de Benoît se rattache à toute la tradition monastique issue des Pères du désert, à celle de Pachôme, de Basile, de Cassien...
Ces fautes que le moine confie à son guide spirituel peuvent apparaître comme insignifiantes, elles n'en déterminent pas moins le chemin spirituel. La quête de la présence de Dieu passe par le concret de la vie, par un chemin qui n'a rien d'exceptionnel. Sur ce chemin, le moine découvre sa pauvreté, en se reconnaissant pécheur … L'aveu empêche l'illusion et permet la conversion.
La Règle met en lumière le rapport entre l'obéissance et l'humilité. La présence à Dieu est présentée dans la Règle comme la condition préalable pour l'acquisition de l'humilité. Or, la recherche de la présence de Dieu est empêchée, non pas par la nature de l'homme – laquelle est adaptée à l'œuvre que Dieu lui demande d'accomplir – mais, par cette « habitude » que Benoît désigne sous l'expression de « paresse de la désobéissance ». Le retour à Dieu s'opère donc par « le travail de l'obéissance »[12].
Une conception de l'homme est sous-jacente à cette spiritualité. Ce n'est pas un pessimisme anthropologique qui conduit Benoît à remettre en question la volonté propre de l'homme, mais une conviction : la force du lien qui unit l'homme à Dieu exprime à un point tel le sens de la nature de l'homme que la revendication de s'affranchir ou de s'éloigner de Dieu ne peut être pour l’homme qu'un non sens ; le retour à Dieu est toujours le retour au sens.
La tradition monastique présente l'obéissance à un supérieur comme un remède qui favorise le retour à Dieu. Cet homme, placé à la tête de la communauté, n'est pas idéalisé par la Règle, il remplit une fonction : « l'on croit qu'il tient au monastère la place du Christ »[13].
Pour Benoît, dans la ligne du Maître, l'obéissance n'est pas seulement un moyen comme c'était le cas chez Augustin[14], elle place le moine au cœur de la rédemption. Benoît garde deux citations scripturaires du Maître, clefs de voûte de l'ensemble : « Je ne suis pas venu faire ma volonté mais la volonté de celui qui m'a envoyé « [15] et « Qui vous écoute m'écoute »[16]. Avec ces deux passages évangéliques, tout est dit. Le Christ y est à la fois celui qui commande et celui qui obéit. En ce double enracinement, l'obéissance monastique reçoit son visage : elle est à la fois obéissance au Christ et obéissance à l'image du Christ ; elle permet l’entrée dans l'obéissance du Fils à son Père[17] ?
« Estimer n'avoir rien de plus cher que le Christ »[18]
C'est en raison de l’amour préférentiel pour le Christ que Benoît reconnaît possible l'obéissance.
Pour le Maître, « n'avoir rien de plus cher que le Christ » est aussi le ressort de l'obéissance, mais il « ne convient qu'au petit nombre des parfaits »[19] et la majorité des moines doit se contenter d'imiter les parfaits. Benoît ne reprend pas cette distinction entre deux sortes de moines ; pour lui, l'obéissance s'adresse à tous.
Ce n'est pas la perfection qui fait préférer le Christ. Il y a un déjà-là de l'amour qui tient à la nature même de l'homme ; l'ascèse est la réponse à l'amour préférentiel. La démarche du Maître se trouve ainsi réajustée par Benoît. Ici, comme chez Augustin, l’amour est le point de départ de l'ascèse.
Pour Benoît, l'homme peut donc être encore dans « la paresse de la désobéissance » et « n'avoir rien de plus cher que le Christ ». L'opposition entre les deux termes n'est paradoxale qu'en apparence, en fait elle est dynamique.
Ainsi se comprend le rapport avec l'humilité : l'obéissance est le premier degré de l'humilité[20] en ce que la distance entre l'amour préférentiel du moine pour le Christ, et la difficulté à répondre concrètement à cet amour, en renonçant à sa volonté propre pour faire Sa volonté, est une distance douloureuse et humiliante. L'humiliation est liée au péché, l'obéissance à la quête d'une unité, d'une "cohérence" entre l'amour et la vie.
Ce combat est une épreuve que le moine mène dans la joie[21] car il espère, et l’espérance ne va pas sans la joie[22].
« La joie du moine, chez saint Benoît, est à la fois un concomitant de l’épreuve et un don de l’Esprit Saint. »[23]
Obéissance et espérance
Passer de la mort à la vie, conduit de la « désobéissance » à « l'obéissance », conduit de « sa volonté propre » à « la volonté de Dieu ». Tel est le chemin monastique, le chemin de la conversion. La quête de la présence de Dieu renvoie à une attention spirituelle de Dieu dans les activités de la vie. Le moine « obéit » à la vie car elle est le lieu même où s'opère le « retour à Dieu ». L'obéissance à un Maître assure la garantie et l'authenticité de ce chemin.
Il existe un lien entre le fait que ce chemin soit le lieu du retournement par l'obéissance et que le monastère soit désigné comme une « école » (scola). L'obéissance convient au disciple[24]. Le premier mot de la Règle est ausculta (écoute) et le dernier pervenies (tu parviendras) ; le moine par l'obéissance affine l'oreille de son cœur pour écouter Dieu, et ainsi il parvient.
Est important le fait que « l'on croit » (creditur) que l'abbé tient la place du Christ, car la réussite du projet monastique est conditionnée par la reconnaissance de la dimension théologale des médiations, celle de l’abbé, celle des frères et même celle des hôtes qui viennent au monastère.
Le moine en parcourant ce chemin devra « ne jamais désespérer de la miséricorde de Dieu »[25]. C'est par cette maxime que Benoît achève son chapitre 4 où soixante-quatorze maximes se suivent et sont intitulées : « Quels sont les instruments pour bien agir ? »[26]. Ce dernier article existait chez le Maître sous la forme : « Ne jamais désespérer de Dieu »[27] ; en introduisant la notion de miséricorde, Benoît met l'accent sur le projet de conversion, sur le but poursuivi beaucoup plus que sur la perfection acquise : c'est l'avenir qui est important.
Refuser le désespoir sur soi, c'est refuser de garder les yeux fixés sur sa difficulté à faire non plus sa volonté propre, mais la volonté de Dieu ; c'est refuser de garder les yeux fixés sur l'incohérence de sa vie eu égard à l'amour préférentiel du Christ. C'est opter pour l'espérance en Dieu, c'est-à-dire consentir à la patience, à cet acte théologal qui, « nous rend participants aux souffrances du Christ pour être admis à partager son règne »[28]. Tel est le Mystère Pascal du moine, semblable à celui de tout baptisé.
Ce chemin, tout entier marqué par un désir de conversion, peut sembler aride et triste ; en fait, il est la source de la vraie joie, différente de l’exultation bruyante[29] :
« Ce paradoxe d’une tristesse non dépourvue de joie, d’une tristesse qui engendre même une certaine joie, est au cœur de la vie monastique. »[30].
Cette joie, qui naît de l’épreuve et de la souffrance, est celle dont traite saint Jean dans son Évangile. Lorsque Jésus, à la dernière Cène, parle à ses disciples de son départ, ceux-ci en éprouvent de la tristesse[31] et Jésus leur prédit des larmes (alors que le monde se réjouira), mais leurs pleurs se changeront en une joie que rien ni personne ne pourra leur enlever (Jn 16, 22). Et pour illustrer son propos, le Christ évoque la femme en travail dans les douleurs de l’enfantement[32] !
[1]RBPrologue 50.
[2]« À mesure qu'on progresse dans une sainte vie et dans la foi, le cœur se dilate, et c'est avec une indicible douceur d'amour que l'on court dans la voie des commandements de Dieu » : RB Prologue 49.
[3]Pour Cassien, si le moine pouvait se rendre continuellement présent à Dieu, le ciel serait – en quelque sorte – sur la terre (cf. Conférence 1).
[4]RB1, 2.
[5]RBPrologue 2.
[6]RB Prologue 3.
[7]RB Prologue 50.
[8]RBPrologue 46.
[9]RBPrologue 47.
[10]RB64, 11.
[11]« Les manquements, pour lesquels la pénitence monastique exige la pénitence publique, sont de ceux que l'Église n'a jamais considérés autrement que comme des péchés légers, dont le chrétien se purifie chaque jour par la récitation du Pater et les bonnes œuvres » : Adalbert de VOGÜÉ, « La Règle de saint Benoît », tome VII, Paris, Cerf, 1977, (Coll. “Sources Chrétiennes”, n°186 bis), p. 269.
[12]RBPrologue 2.
[13]RB2, 2.
[14]AUGUSTIN, Règle, Praec. 7, 1-4.
[15]Jn6, 38, cité en RM 7, 51 et en RB 5, 13.
[16]Lc10,16, cité en RM 7, 68 et RB 5, 6…
[17]Filius in Filio.
[18]RB 5, 2.
[19]RM 7, 2.
[20]RB 5, 1-2.
[21]RB 7, 39 ; 49,6.
[22]Cf. RB 7, 35-43 qui cite Ro 12,12 :“Soyez joyeux dans l’espérance”.
[23]Adalbert de Vogüé, “La joie de l’Esprit Saint chez saint Benoît”, in Collectanea Cisterciensia, tome 71, 2009/1, p. 28.
[24]Obéir – obaudire – se rattache à écouter – audire – : « Le Seigneur dit à leur sujet “Dès qu'il m'a entendu, il m'a obéi” (Ps 17, 45) » (Obauditu auris oboedivit mihi) : RB5, 5.
[25]RB 4, 74.
[26]Quae sunt instrumenta bonorum operum ?
[27]RM 3, 77.
[28]RB Prologue 50.
[29]Benoît demande aux moines de “ne pas aimer le rire épais et bruyant” (RB 4, 54).
[30]Adalbert de Vogüé, “Art. Cit.”, p. 38.
[31]Jn 16, 6.
[32]“Lorsque la femme enfante, elle est dans l’affliction puisque son heure est venue; mais lorsqu’elle a donné le jour à l’enfant, elle ne se souvient plus de son accablement, elle est toute à la joie d’avoir mis un homme au monde” : Jn 16, 21-22.
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